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Le roi des aulnes de Goethe, mis dans le français de juin 2024

    Mais qui va si tard chevauchant par nuit et vent ? Le père et son enfant : Il tient le garçon à son bras. Il le tient fermement, il le réchauffe.   « Mon fils, pourquoi caches-tu ton visage, as-tu peur ? » « Tu ne vois donc pas le roi des aulnes, père ? Le roi des aulnes, sa couronne et sa traîne ? » « Mon fils, ce n’est rien qu’un brouillard qui passe. »   « Viens mon petit, viens avec moi ! On fera des jeux magnifiques ! Tant de fleurs ornent mon pays… Ma mère a de si belles robes. »   « Mon père, mon père, tu n’entends toujours pas Les promesses que susurre le roi des aulnes ? » « Calme-toi, reste bien tranquille mon enfant : Ce n’est que le vent à travers les feuilles mortes. »   « Mon cher petit, viendras-tu avec moi ? Je crois que déjà mes filles t’attendent… Mes filles mènent le bal de nuit ...

Une bonne nouvelle: Heureusement qu’il reste demain - C’è ancora domani*

  Heureusement qu’il reste demain - C’è ancora domani * Dans le film, le plus heureux est son écho, impressionnant. Il faut penser que la condition féminine décrite à partir de la Rome de 1945 n’est pas un lointain passé révolu, qui reviendrait nous hanter, mais   se poursuit au quotidien, sans d’autres déguisements, dans notre beau présent. L’appel du public semble dire que tout cela est juste, que tout cela reste terriblement actuel. Le nombre de féminicides suffit à le résumer. Chacun, accompli, supposant une auréole d’autres, en suspens. Et chacun de ces cas où se retrouvent toutes les mauvaises raisons du monde supposant à des degrés divers l’ensemble des conduites d’infantilisation, de surveillance, d’appropriation, de mépris, de violence psychique, verbale, économique, physique. On rabaisse, ignore, ironise ou moleste, rabroue, écrase. Et il faut bien en passer car la liste en serait trop longue à égrener. Le film est didactique et parvient à ne pas être trop pe...